Anne Villemin-Sicherman
Une demeure d'aristocrate au XVIIIe siècle
Exemple de l’ancien hôtel abbatial de Lunéville, réaménagé en élégante maison d’aristocrate, dans une mise en scène qui la reconstitue dans son époque.
La salle à manger
Le cabinet de travail
Salon au poêle
C'est l'heure du thé !
Le papier peint rayé reprend les codes du XVIIIe siècle. Le poêle en faïence vient de la manufacture de Saint-Clément et la commode tombeau marquetée est estampillée Pierre Roussel.
Pour en savoir plus :
Hôtel abbatial, renaissance d'un lieu,
Monique Raux, Catherine Calame et Jean-louis Janin Daviet
Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une entrée dallée de pierres et l’on remarque l’escalier à la rampe forgée dans les ateliers de Jean Lamour.
La cuisine servait d’office, avec un passe-plat qui permettait le service vers la salle à manger. La préparation des repas avait lieu dans les sous-sols.
La cuisine
Le premier étage offre un écrin au désir d’intimité en une succession de petits espaces privés. Au lieu d’une succession de chambres en enfilade, un couloir traversant dessert chacune de ces pièces, qui deviennent indépendantes les unes des autres. De nouveaux lieux apparaissent, ici le salon des dames, pièce typiquement féminine aménagée avec soin, et le cabinet, destiné à l’étude et aux affaires. On choisit désormais d’être seul ou en compagnie.
Salon des dames
La chambre à alcôve
Une pièce à l'harmonie très réussie, où le bleu des porcelaines chinoises rappellent les tons de la tapisserie aux oiseaux. De nombreux petits meubles dont un secrétaire à pente marqueté de l'époque Louis XV.
L'hôtel est ouvert à la visite
Une demeure de la haute bourgeoisie ou de l'aristocrate au début du XIXe siècle
Au XIXe siècle persiste le goût des lieux intimes, desservis par un couloir traversant autour duquel sont disposées des pièces indépendantes.
Le style « retour d'Egypte »
L’expédition d’Égypte a suscité nombre d’ouvrages qui ont mis à la disposition des artistes une documentation illustrée d’une bien meilleure qualité que celle qui existait jusque-là.
Des éléments originaux, que l’on n’avait jamais vus sous nos cieux : pylônes des temples avec corniches à gorge, sculptures de têtes coiffées du némès (coiffure pharaonique), sphinx ont inspiré les ébénistes et autres décorateurs.
Salle à manger de la Malmaison
La décoration de cette pièce s'inspire de l'Antiquité avec ses peintures murales évoquant les fresques de Pompéi.
Chambre de l'Empereur à la Malmaison
Lit en acajou à cariatides et applications de bronze doré. Le drapé mural est typique de l'époque Empire.